et autres media

découpe #1, juillet - août - septembre 04.
un bref coup d'oeil sur la pochette et les titres, plus tard le cd dans la platine et là je m'attends à un vulgaire clonage des non-moins blaireaux elmer food beat. inutile de m'en demander les raisons, c'est arrivé comme un flash-back. or stéph "hein quoi ?" sonotone est le fils naturel de bernie bonvoisin et d'elvis costello qui fait du supergrass. aucun rapport donc ! hormis peut être dans la manière d'aborder des textes au ton parfois très cru mais jamais salace, nourris par la plume d'audiard que l'ex-trust vénère comme un père. musicalement inspiré par la power-pop du début des 90's (lemonheads, rem) et quelques vieilles gloires (joe jackson, paul westerberg), il serait dommage de faire la sourde oreille aux mélodies du trio nancéien qui revendique une certaine forme de romantisme à fleur de peau caché par une écriture très mâle et virile (??! note du webmaster). (s.r.)


waxx music sur Lycos.fr, avril 04.
quatre ans après un premier album enregistré dans sa chambre d'étudiant, le jeune nancéien revient avec un nouvel opus, entre pop primesautière et rock buissonnier. de quoi nous faire replonger dans nos souvenirs collégiens ! l'époque des premières fois, des chupas-chups dérobées dans les supermarchés et des balades à la foire avec du malabar entre les dents. un âge qui semble encore inspirer stéph sonotone, dragueur boulimique et héros tout trouvé pour un san antonio qu'il porte toujours à son chevet.
il semble trop aimer les filles pour ne pas les chanter. ils les aime avec "des ailes sous le pull" et des " yeux comme des phares de cox". encore accroché à leurs appareils dentaires, il appartient à l'ancienne école. celle des riffs travaillés au couteau et de la bonne humeur, bien loin de cette nouvelle scène française, rongée par le spleen, le néo-romantisme. lui, préfère l'humour et l'ironie, la fougue juvénile aux maux susurrés dans l'absinthe.
un remède idéal contre le ciel gris d'hiver et la mélancolie ambiante. un cocktail bien frais pour aborder avec sérénité ce printemps : la saison des jeunes filles en fleur à qui vous direz… "même pas peur" ! (arnold faivre)


popingays, décembre 03.
sonotone ? les 4 lolitas punkettes et perverses de la pochette font penser à un gang de riot girls mais la pochette d'un gainsbourg négligemment posée au premier plan fait douter. stéph sonotone ? avec un nom pareil, ça pourrait être le nouveau groupe préféré de jacques chirac, surtout avec ces paroles : "je mens comme je respire / tout le temps"… sur confort moderne. stéph fait de la pop française éclectique et assez autobiographique. les filles de la pochette s'expliquent probablement par l'apparente fixette de l'auteur sur la gent féminine - surtout que son premier CD autoproduit était sorti sur toufland/touffe Land ! ! ! un hommage aux nuls ? arrêtons les digressions, et revenons au propos musical. stéph sonotone balance une pop dynamique et joyeuse comme sur l'âge bête. ce qui se fait de mieux en power-pop / pop-rock est convoqué sans qu'une influence trop insistante se fasse ressentir. les textes décalés et parfois régressifs potache font la différence. (jean-baptiste)


longueur d'ondes, septembre 03.
faite d'influences allant de l'antisocial bernie bonvoisin au plus social elvis costello, le nancéien stéph sonotone nous sert de la power pop qui parle d'adolescence, des femmes, de ruptures, de diabolo mandarine. bref, l'amuur, toujours l'amuur. ce qui sauve sonotone de l'assimilation rapide à tout ce qui peut se déverser habituellement sur les ondes fm (et tous les égouts sont dans la nature), c'est son humour franchement rosse, teinté d'une ironie qui doit être bien sympa en concert. les refrains font mouche et on se surprend à les reprendre à la deuxième écoute. à réserver aux fans des lemonheads, de trust et aux amateurs de textes bien écrits et bien chanté. finalement, ça peut faire pas mal de monde… (
éric nahon)


repères, n°93, septembre 03.
le rock'n'roll rendrait-il sourd ? c''est sûrement pour cela que stéph a choisi ce pseudo évocateur. lui qui dit avoir préféré la musique à la thérapie livre ici un joyeux inventaire de ses fantasmes. tant et si bien qu'entendre cet anti-miossec parler d'autre chose que de misère sexuelle fait rudement plaisir. la légèreté de ses textes n'est que superficielle, et, musicalement, c'est gaulé comme du supergrass. le gaillard sait se servir de son instrument... en un mot, excitant ! (a.c.)



la lettre d'info du pôle des musiques actuelles, n°59, septembre 03.
[...) de la pop, fraiche comme un chewing gum de lycéenne et agressive comme un coup de griffe de cette dernière. (j.c. masson)



www.nancyjazzpulsations.com.
après avoir fait preuve de sa maîtrise des sonorités pop sur une première démo remarquable, stéph sonotone débouche les oreilles de son public avec de nouvelles compos résolument orientées vers le garage et ses sonorités imparfaites, saturées et écorchées. un moment de gros son à déguster sans modération.

 


www.popnews.com.
un miossec souffrant de priapisme partageant l'écriture avec un matthieu boogaert facétieux. ce petit objet auto-produit prouve encore une fois qu'il y a des groupes pop dignes d'intérêt en france. Il ne manque que des maisons de disques assez aventureuses pour les produire et les mettre en avant.




rock & folk.
toufland regorge d'idées et trouve ses marques grâce à un intimisme décalé et des mélodies attrayantes.




l'est républicain.
les filles en rafolent !




pump.
visiblement encore un hommage ou une spéciale dédicace à la gent féminine via ce cri du coeur, toufland... les arrangements musicaux sont bien digérés, les refrains mélodiques sont plutôt judicieux, l'ensemble est léger et digeste.




l'est républicain (bis).
en concert, les compositions de toufland prennent des sonorités assez rock'n'roll, s'éloignant parfois de l'atmosphère de l'album. celui-ci se présente en effet comme un objet très pop, aux mélodies légères, alternant l'acoustique et l'électrique. stéph sonotone, grand amateur de pop américaine, se démarque par ses textes, où il est beaucoup question de filles.